De Noordzee : Dunkerque

Photo de la plage de Dunkerque par une belle journée ensoleillée, montrant des baigneurs allongés sur le sable et joueur de volley-ball, sur fond de la zone industriel situé dans le prolongement de la plage.

Coup de foudre lors du weekend de l’Ascension : la Mer du Nord se révèle à moi.

De mon adolescence, je me souviens d’Ostende comme d’une ville grise, sale, triste, peu attirante. Je l’ai visitée avec mes grands parents lors d’une virée depuis ma Lorraine natale, mais je n’en garde rien à part cette impression. Pas de photos retrouvées dans celles récupérées chez eux pour conforter ou affadir cette conviction : Ostende est une ville grise, sale, triste, peu attirante. D’ailleurs, les guides touristiques (français) me conforte dans cette vision, la ville est ravagée depuis l’ouverture du tunnel sous la Manche.

Pourtant en ce jour de printemps où le soleil et la chaleur se mêle de la partie, la plage parait belle, l’architecture de la ville quoique anarchique et anachronique apparaît très photogénique, la vie est foisonnante, riche, les rues sont très animées : nous sommes à l’opposé de l’image que je m’en faisais. Mes clichés font tomber le cliché.

Bien dommage, car j’ai seulement un peu plus de trois heures à consacrer à Ostende, j’ai écouté les guides, et j’ai prévu de descendre vers la frontière avec la France, avec une halte à Middelkerke, toute aussi charmante, et De Panne, qui se révèle l’Antibes du Nord, puis Dunkerque pour visiter la famille.

C’est d’ailleurs une autre découverte pour moi : Dunkerque, ville rieuse, animée, ayant tout de l’animation et l’architecture d’un port français vivant, avec son faubourg qui tient tout d’une station balnéaire comme on en trouve de nombreuses en Normandie, en Bretagne, en Vendée, au pays Basque. La plage qui s’étend à perte de vue, seulement barrée par le port autonome, est très agréable. La population locale et transfrontalière est venue profiter du soleil magnifique qui brille et chauffe cette agréable après-midi, faisant vivre et vibrer la ville. On est à mille lieux des clichés que je m’en faisais. Je suis amoureux.

Cette relation est éphémère. Pour l’instant.

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